Compétitions pour tous : une belle idée, un échec total

Compétitions pour tous : une belle idée, un échec total

Par Zztuf

Les compétitions dites "pour tous", c'est une idée qui semble belle et inclusive au départ, mais en réalité, c'est souvent très mal géré. Le problème principal, c’est l’écart de niveau entre les participants. Quand tu arrives avec ton envie de jouer et de passer un bon moment, tu te rends vite compte que ceux qui se prennent pour des pros écrasent tout sur leur passage. Et le pire, c’est que ça ne dérange personne dans l’organisation. Ceux qui dominent imposent leurs règles, et les débutants ou joueurs moins expérimentés sont laissés sur le carreau, démotivés avant même d’avoir pu profiter.

Un système de handicap serait une bonne solution pour équilibrer un peu les choses. Par exemple, ajuster les conditions pour que les joueurs moins forts aient une chance raisonnable de se défendre, sans pour autant dévaloriser les efforts des meilleurs. Mais soyons honnêtes : ces soi-disant pros s’y opposeraient immédiatement. Pourquoi ? Parce qu’ils sont convaincus que leur niveau est le fruit de leur talent ou de leur travail, et ils ne veulent pas qu’on vienne "diluer" leur mérite. Cette mentalité d’égoïsme et de supériorité est un énorme frein.

Le vrai problème, c’est que beaucoup de gens, dans ce genre d’événements, ne pensent qu’à eux. Ils ne se demandent jamais comment rendre l’expérience meilleure pour tout le monde. Ils n’ont pas cette réflexion collective. Et du côté des organisateurs, c’est encore pire. Plutôt que de poser des règles claires et inclusives pour tout le monde, ils finissent par céder à ceux qui gueulent le plus fort, généralement les plus compétitifs. Ces compétitions qui devaient être ouvertes à tous deviennent, au final, des arènes réservées à une poignée de joueurs expérimentés qui imposent leurs lois. Ce sont eux qui dictent les règles, et personne n’ose les contredire de peur de "perdre de la crédibilité" auprès de cette élite auto-proclamée.

Franchement, ça devient lassant. J’ai fini par me rendre compte que c’était une cause perdue. Attendre un changement de mentalité ou une organisation qui oserait vraiment prendre en compte les besoins de tous, c’est utopique. J’ai décidé d’arrêter de participer à ce genre d’événements. C’est toujours la même histoire : frustration, déséquilibre, et aucun plaisir.

Maintenant, je préfère retourner jouer en solo contre des IA. C’est beaucoup plus gratifiant à mon sens. Je peux ajuster la difficulté comme je veux, progresser à mon rythme, et surtout, éviter les mentalités toxiques et les attitudes arrogantes des soi-disant pros. Cela dit, jouer avec des amis, surtout en coopératif, passe encore. Avec eux, au moins, on partage un bon moment sans se prendre la tête, et c’est ça le vrai plaisir du jeu.